
Source: Gettyimages.ru
Voitures chinoises. [Photo d'illustration]
Le ministère britannique de la Défense a interdit à son personnel de discuter d'informations sensibles à l'intérieur des véhicules de service. Selon le Daily Mail, les autorités britanniques craignent que des logiciels préinstallés sur certains modèles chinois permettent aux services secrets chinois d'effectuer des écoutes.
Les militaires britanniques ont reçu l'interdiction de discuter d'informations militaires confidentielles à l'intérieur des véhicules de service. La raison : la crainte du ministère de la Défense du pays que les conversations puissent être écoutées par les services secrets chinois, a rapporté le Daily Mail le 18 novembre.
Selon le journal britannique, des autocollants d'avertissement ont déjà été placés sur les tableaux de bord de centaines de voitures et de fourgonnettes du parc automobile du ministère de la Défense, utilisées au Royaume-Uni et à l'étranger. Ces stickers indiquent qu'il est interdit de discuter d'informations classées au-dessus du niveau « officiel ».
L'article a précisé que ces mesures avaient été prises sur recommandation des services secrets britanniques, qui craignent que Pékin n'espionne les militaires britanniques à l'aide d'un logiciel chinois préinstallé. Le Daily Mail a rappelé qu'en 2023, un traceur chinois avait été trouvé dans une voiture gouvernementale qui aurait été utilisée par l'ancien Premier ministre du pays, Rishi Sunak, après quoi les autorités ont introduit des contrôles supplémentaires et des restrictions sur les équipements fabriqués en Chine.
Le ministère britannique de la Défense a indiqué que les avertissements affichés faisaient partie des mesures de sécurité standard applicables à toutes les voitures de service, y compris les véhicules de location, et visaient à protéger les systèmes et les informations du ministère.
Les voitures chinoises suscitent des soupçons d'espionnage pas seulement au Royaume-Uni. En juillet dernier, Le Figaro a rapporté qu'en raison de craintes similaires, Israël avait interdit l'achat et l'utilisation de certains modèles de voitures électriques chinoises pour ses officiers et sur ses sites sensibles. Le journal français a noté que cette décision du gouvernement de l'État hébreu avait été prise en raison de la crainte que ces véhicules ne servent de plateformes de collecte d'informations pour le compte de Pékin.